La pêche va mal : des ressources en crise et certains stocks surexploités, un problème de rentabilité des entreprises de pêche, la multiplication des inscriptions aux plans de casse et la mise en avant par les ONG d’une vision catastrophiste de la surexploitation dans les médias.
La Commission Européenne a fait et va faire fausse route en ne se basant que sur un
fonctionnement individualiste de maximisation des profits et en oubliant les liens sociaux et la capacité d’organisation collective des communautés de pêcheurs.
Il existe une autre voie à la casse systématique et à l’individualisation des droits de
pêche qui repose sur la capacité des communautés de pêcheurs, de leurs organisations, à mettre en place une gestion de leur activité et à développer une authentique éthique de la conservation. Cette troisième voie (1/ Casse et 2/ Individualisation) mérite d’être mieux connue, défendue et documentée puisqu’elle est la seule à pouvoir apporter des bénéfices sociaux (maintien des emplois), économiques (rentabilité des entreprises) et écologiques (veille écologique et entretien du milieu) tout en conservant vivant ce pan, fondateur de notre patrimoine maritime, et structurant de nos territoires littoraux.
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Identification, analyse et mise en valeur des initiatives de gestion, de préservation et de valorisation des ressources mises en œuvre par les pêcheurs en Bretagne
Master « Sciences de la Mer et du Littoral »
Mention « Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral » à l’Université de BretagnE Occidentale (UBO)
Présenté par,Bastien Malgrange (Soutenu le 08 septembre 2009).
Encadré par Alain Le Sann du Collectif Pêche et Développement.
Financé par la Fondation Charles Leopold Meyer pour le Progrès de l’Homme.